Les comptes sur livret
Les associations peuvent ouvrir un livret A auprès d’un établissement financier habilité (Caisses d’épargne, Banque postale, etc.). Le plafond des dépôts atteint cinq fois celui des livrets des personnes physiques (soit 76 500 € ). Au delà du plafond, le solde des revenus disponibles pourra être placé sur le livret B, dont les revenus sont soumis à l’impôt et aux prélèvements sociaux.
Ce placement de rentabilité faible (1,75 % l’an depuis le 1er août 2010), mais dont la fiscalité est avantageuse, présente un intérêt certain pour la plupart des associations, dans la mesure où il est très " liquide " (l’argent placé est disponible à tout instant, sans pénalités), et d’une sécurité totale (il n’y a aucun risque de voir le capital placé se réduire).
Les bons de caisse
Ce sont des " bons à ordre ou au porteur " comportant engagement, par les banques et établissements de crédit qui les émettent, de les payer à échéances déterminées.
Ils sont émis pour une durée de 1 mois à 5 ans, et ne peuvent être inférieurs à 15 € . Le taux d’intérêt est variable.
Le souscripteur ne peut en principe, sans pénalités, liquider le bon avant l’échéance. Cependant, les " bons d’épargnes " à cinq ans, peuvent être remboursables à tout moment à compter du troisième mois.
Les intérêts perçus sont soumis à une retenue à la source de 10 % ; l’association n’est ainsi soumise à aucune déclaration fiscale à ce titre, et à aucun impôt complémentaire..
Ce type de placement est un des plus intéressants, si les fonds de l’association ne sont pas utilisés pendant plusieurs mois, c’est-à-dire pendant les vacances scolaires ou selon la saisonnalité de l’activité, par exemple, ...
Les comptes à terme
Il s’agit d’un " compte bloqué " ouvert auprès d’une banque ou d’un établissement financier sur lequel le déposant place des fonds en principe indisponibles avant une date déterminée lors de son ouverture.
Peu avantageux pour les petites ou moyennes associations, ce placement est très peu " liquide ". Il faut immobiliser les capitaux pendant une durée minimum qui varie selon l’établissement auprès duquel est ouvert le compte et disposer d’un capital de départ suffisant pour que ce placement présente un réel intérêt.
Les intérêts des comptes à terme sont soumis à l’impôt sur les sociétés au taux de 24 %.