L’étude s’appuie sur les données 2013 à 2021 de la Direction générale des Finances publiques, relatives aux dons déclarés dans le cadre de l’impôt sur le revenu et à ceux déclarés dans le cadre de l’impôt sur la fortune immobilière. Elle se réfère également aux montants de collecte inscrits sur les comptes d’emploi des ressources de 149 associations et fondations (publiés au Journal officiel).Les grandes tendances sont positives dans l’ensemble mais la densité des donateurs diminue.
Parmi les grandes tendances :
• Après une augmentation importante du montant des dons déclarés au titre de l’impôt sur le revenu de 7,1% en 2020, l’année 2021 reste à la hausse (+ 1,9%) malgré un contexte encore incertain et les tensions économiques et sociales.
• D’après le panel de 1,54 milliard d’euros de collecte issu de 149 associations et fondations, de nombreux donateurs ont retrouvé leurs habitudes de dons en direction des causes qui leur sont chères, sans délaisser l’action sociale et la recherche médicale.
• La progression du nombre de foyers donateurs (+ 3,4% en 2020) aura, quant à elle, été éphémère. Le repli du nombre de donateurs de 1,9% en 2021, rejoint les tendances observées depuis 2015.
Dès lors, la proportion des foyers imposés déclarant un don, à savoir la densité des donateurs, passe sous la barre des 20%. Au plan territorial, la diagonale généreuse observée depuis des années se confirme, des Pyrénées-Atlantiques à l’Alsace.
En parallèle, le don moyen annuel présente une nouvelle hausse : de 570 euros à 591 euros.
Les moins de 30 ans se démarquent de leurs aînés et confirment leur regain d’engagement constaté par ailleurs. Ils affichent un don moyen de 365 € (347 € en 2020). Leur « effort de don » au regard de leurs revenus rejoint presque celui des plus de 70 ans (2,5% pour 2,6%).
Enfin, le montant des dons déclarés au titre de l’impôt sur la fortune immobilière, retrouve de l’élan après la réforme de 2018. Le nombre de donateurs progresse également, mais ils représentent toujours moins de 20% des assujettis.