Éducation, insertion professionnelle, prévention santé, citoyenneté, sport, accès aux droits… : le monde associatif joue un rôle essentiel dans la vie des habitants des quartiers de la politique de la ville. C’est pourquoi le Gouvernement a décidé de mobiliser un fonds complémentaire pour les associations nationales qui sont structurantes pour la cohésion sociale.
L’objectif recherché est de permettre à des actions associatives qui ont déjà fait leurs preuves de changer d’échelle, et de s’implanter prioritairement dans les territoires où le renforcement du lien social apparaît comme une priorité, en articulation étroite avec les représentants de l’État et les collectivités.
C’est sous la présidence de Sarah Ourahmoune, championne olympique de boxe et membre du Conseil national des villes, que 14 jurés ont reçu les candidats.
Les résultats
Le 26 avril, lors de la journée #TremplinAsso, Julien Denormandie, ministre chargé de la ville et du logement, a dévoilé la liste des 44 associations retenues par le jury de l’appel à manifestation d’intérêt sur près de 350 candidatures reçues . Elles vont bénéficier d’une dotation de 45 millions d’euros (15 millions d’euros par an, sur trois ans) pour développer leurs projets pendant trois ans. Retrouvez les témoignages des lauréats.
Les champs d’action des 44 associations lauréates se répartissent ainsi :
• 9 dans le secteur « éducation, petite enfance, soutien à la parentalité » ;
• 11 dans le secteur « emploi, insertion sociale et professionnelle » ;
• 21 dans le secteur « lien social, culture/sport, accès aux droits et aux soins, participation citoyenne » ;
• 3 dans le secteur « logement, cadre de vie ».
Critères de candidature
Cet appel à manifestation d’intérêt s’adressait aux associations loi 1901 qui répondent aux critères d’éligibilité suivants :
- exister depuis au minimum trois ans ;
- compter au moins 5 salariés et présenter un résultat positif sur les trois derniers exercices ;
- intervenant ou en passe d’intervenir dans au moins deux agglomérations ;
- être en capacité de développer le projet de manière internalisée, ou le cas échéant en accompagnant une ou des associations partenaires à le développer ;
- présenter un modèle économique indépendant à l’issue de la période de conventionnement ;
- avoir un impact effectif et mesurable sur les quartiers prioritaires et leurs habitants.
Retrouvez les documents suivants qui devaient être retournés avant le 15 mars 2019 à ami-associations@cget.gouv.fr :