Entre mai et novembre 2020, l’Observatoire des partenariats a mené des études sur le « jouer collectif en sortie de crise ». 81% des Français réclament un « devoir d’alliances », 92% des maires reconnaissent un « besoin d’alliances » et 84% des entreprises déclarent une « envie d’alliances ». Pour pouvoir « Agir ensemble » dès aujourd’hui, encore faut-il comprendre la complémentarité des modèles. C’est l’objectif du programme (Re)Connaissance des modèles socio-économiques d’intérêt général, lancé le 15 octobre pour redécouvrir, dans le cadre de webinaires animés par des experts variés, la diversité des modèles socio-économiques de l’écosystème.
Ce programme a été lancé le même jour que le bilan de 6 mois de la mission ministérielle sur l’accélération des alliances stratégiques, partagé auprès de la Ministre Sarah el HAIRY. Cette mission, qui a mobilisé une centaine d’experts, a identifié 21 mesures et des enjeux majeurs : le besoin d’apprendre à faire alliance, d’animer et de structurer les alliances. Elle a permis de valoriser les données, les outils et les compétences pour « jouer collectif », à l’instar d’espaces numériques dédiés aux alliances d’intérêt général, qui ont été conçus et animés en 2020 : l’espace « Alliances & Territoires » du Ministère de l’Education Nationale, le site des « Catalyseurs territoriaux », et l’animation de la plateforme « l’innovation territoriale en actions ! » sur le thème « l’ODD 17 & les territoires ».
Le 17 octobre 2020, le bilan de 6 mois d’actions sur les 21 mesures de ce programme a démontré qu’un plafonds de verre a été franchi sur la prise de conscience de la pertinence des alliances territoriales. Naturellement, la crise de la Covid-19 n’y est pas étrangère. La démarche d’anticipation de sortie de crise pour les acteurs & actions d’intérêt général, co-pilotée avec le Médiateur des entreprises, en est l’une des nombreuses illustrations (cf. dossier de capitalisation de la démarche).
Les conditions sont désormais réunies pour un changement structurel. Mais, pour y parvenir, il était encore nécessaire de réunir 3 conditions : un « droit de l’alliance », une « ingénierie d’alliance » et « une « prime à l’alliance ». Le dernier trimestre 2020 a permis d’y répondre.