Interruption volontaire de grossesse (IVG)

Une femme enceinte, y compris mineure, qui ne souhaite pas poursuivre une grossesse peut en demander l'interruption. La pratique de l'avortement est réglementée et plusieurs étapes doivent être respectées, avant et après l'intervention. Lors de la consultation, la femme enceinte doit être informée sur les méthodes abortives et a le droit d'en choisir une librement en fonction du terme de la grossesse. Nous vous présentons les informations à connaître.

Il existe d'IVG : 2 méthodes

  • est pratiquée obligatoirement en établissement de santé (hôpital ou clinique). Sous certaines conditions, elle peut avoir lieu dans un centre de santé autorisé ayant établi une convention de coopération avec un établissement de santé. L'IVG instrumentale (chirurgicale)

  • est pratiquée en établissement de santé (hôpital ou clinique), en cabinet de ville, en centre de santé sexuelle ou en centre de santé. L'IVG médicamenteuse

La technique d'avortement utilisée dépend de votre choix et du terme de votre grossesse.

Ce choix peut être effectué avec l'aide du médecin ou de la sage-femme.

Vous pouvez retrouver ici les lieux et les professionnels qui peuvent pratiquer l'IVG :

Services en ligne et formulaires

À savoir

Le à l'IVG est puni de 2 ans d'emprisonnement et de d'amende. délit d'entrave 30 000 €

Il n'y a à respecter. pas de condition d'âge

Si vous êtes mineure, vous pouvez choisir de demander le consentement de vos parents ou de votre représentant légal et ainsi être accompagnée dans votre démarche d'IVG. Cependant, si vous souhaitez garder le secret, l'IVG est pratiquée à votre seule demande. Dans ce cas, vous devez vous faire accompagner dans votre démarche par une personne majeure de votre choix.

Les délais dépendent de la méthode choisie :

  • peut être pratiquée , soit 16 semaines après le début des dernières règles. L'IVG instrumentale (chirurgicale) jusqu'à la fin de la 14 semaine de grossesse

  • est pratiquée , soit au maximum 9 semaines après le début des dernières règles. L'IVG médicamenteuse jusqu'à la fin de la 7 semaine de grossesse

Quand vous souhaitez recourir à un avortement, vous devez (généraliste ou gynécologue) ou une sage-femme exerçant dans : prendre rendez-vous avec un médecin

  • Un établissement de santé (hôpital ou clinique)

  • Un cabinet de ville

  • Un centre de santé

  • Un centre de santé sexuelle (ex-centre de planification et d'éducation familiale).

Vous pouvez demander un rendez-vous en consultation en présentiel ou à distance si votre professionnel de santé vous le propose.

Si le médecin, ou la sage-femme, consulté ne pratique pas les IVG, il ou elle le nom de professionnels réalisant les avortements. doit vous en informer immédiatement et vous communiquer

Tous les établissements de santé publics autorisés en gynécologie-obstétrique ou en chirurgie doivent pratiquer l'IVG.

Où s'informer ?

Où s'informer ?

À savoir

Des annuaires répertoriant les structures et professionnels réalisant des IVG sont accessibles en consultant de chaque territoire concerné. les sites internet des ARS

Où s'informer ?

2 temps sont obligatoires avant la réalisation d'une IVG.

1 temps : la consultation d'information er

Au cours de ce 1 temps : er

  • Vous faites votre demande d'avortement

  • Vous recevez des informations orales et un guide sur l'IVG qui portent sur les différentes méthodes d’IVG, les lieux de réalisation et notamment le choix dont vous disposez mais aussi sur les risques et les effets indésirables possibles

  • Le médecin ou la sage-femme vous propose un entretien psycho-social (celui-ci est obligatoire si vous êtes mineure et doit être réalisé avant le recueil de votre consentement).

    Cet entretien a lieu dans un EVARS (espace vie affective, relationnelle et sexuelle), dans un centre de santé sexuelle ou dans un organisme agrée.

2 temps : le recueil du consentement nd

Au cours de ce 2 temps, vous remettez votre consentement écrit de demande d'avortement au médecin ou à la sage-femme. nd

La technique instrumentale (chirurgicale) consiste en une aspiration de l'œuf, précédée d'une dilatation du col de l'utérus. L'ouverture du col utérin peut être facilitée par l'administration d'un médicament.

L'intervention peut être réalisée sous anesthésie locale ou générale. Vous choisissez avec l'aide du professionnel de santé le mode d'anesthésie le mieux adapté à votre situation.

L'hospitalisation dure en général quelques heures, mais l'intervention en elle-même dure une dizaine de minutes.

Une consultation psycho-sociale est systématiquement proposée après l'IVG. Elle vous permet de parler de votre situation si vous en ressentez le besoin.

À savoir

Les sages-femmes effectuant une IVG instrumentale (chirurgicale) en établissement de santé doivent justifier de leur compétence.

Cette compétence est attestée par le suivi d'une formation théorique et pratique  à l'IVG instrumentale (chirurgicale) et à la conduite à tenir en cas de complications liées à l'IVG.

La technique médicamenteuse consiste à prendre 2 médicaments (le 1 servant à interrompre la grossesse et le 2 à provoquer l'expulsion de l’œuf). er nd

Les 2 médicaments sont délivrés par le médecin ou la sage-femme lors de la consultation ou par le pharmacien dans le cas où vous avez effectué une téléconsultation.

Le 1 médicament peut être pris en présence du médecin ou de la sage-femme au cours d'une consultation ou à votre domicile. er

La prise du 2 médicament a lieu entre 36 et 48 heures après la prise du 1 en consultation ou à votre domicile. nd er

Cette méthode ne nécessite donc ni anesthésie, ni intervention chirurgicale.

À savoir

dans le cadre de la téléconsultation (IVG à l'hôpital ou en ville), les médicaments sont prescrits par le médecin ou la sage-femme et délivrés par une pharmacie d'officine désignée par la femme. Cette pharmacie garantit la confidentialité.

Pour toutes les femmes assurées sociales (majeures ou mineures), l'avortement et tous les actes associés (consultations, échographies, prises de sang...) sont pris en charge à par l'Assurance maladie. 100 %

Il n'y a aucune avance de frais.

À savoir

Pour les femmes résidant en France en situation irrégulière et non admises à l'aide médicale de l'État (AME), il existe une prise en charge des soins urgents (dont fait partie l’IVG) à l'hôpital (hospitalisation ou consultation en établissement de santé).

Le coût d'une IVG instrumentale est remboursé par l'Assurance maladie à sur la base d'un tarif forfaitaire. 100 %

Ce tarif est compris entre et en fonction de l'établissement de santé (hôpital ou clinique), du type d'anesthésie (locale ou générale) et de la durée de l'hospitalisation. 579,06 € 830,06 €

Le coût d'une IVG médicamenteuse, en établissement de santé (hôpital, clinique), est remboursé par l'Assurance maladie à sur la base d'un tarif forfaitaire fixé à . 100 % 353,64 €

Le coût d'une IVG médicamenteuse de ville (cabinet médical, centre de santé, centre de santé sexuelle appelé avant centre de planification et d'éducation familiale) est remboursé par l'Assurance maladie à , avec des tarifs à chaque étape. 100 % fixés par arrêté

Une doit intervenir après l'IVG instrumentale ou médicamenteuse. visite de contrôle entre le 14 et le 21 jour

Elle permet de s'assurer qu'il n'existe pas de complication et que la grossesse a bien été interrompue.

Lors de la consultation de contrôle, le médecin ou la sage-femme s'assure que vous disposez d'un moyen contraceptif adapté à votre situation si nécessaire.

Le médecin ou la sage-femme vous propose d'avoir recours, suite à l'IVG, à un entretien psycho-social, si vous le souhaitez.

Et aussi sur service-public.fr

Où s'informer ?

Textes de référence

Services en ligne et formulaires

Pour en savoir plus

Mise à jour le F1551

Cette rubrique est réalisée en partenariat avec www.service-public.fr

Recommander cette page

Dans la même rubrique

27 juillet 2011

Dons, donations et legs

Une association peut rechercher et recevoir des dons de personnes (membres ou non de l’association) ou d’entreprises (dans le cadre du mécénat). Le don est manuel s’il n’implique pas un acte notarié.
21 juillet 2011

Cotisations

La cotisation est la somme d’argent que peut demander une association à tout ou partie de ses membres afin d’équilibrer ses comptes. Elle n’est pas systématique.