Obligation de quitter le territoire français (OQTF)

La décision ou est prise par le , notamment en cas de refus de délivrance de titre de séjour ou de en France. Si vous êtes concerné, la décision vous oblige à par vos propres moyens . Dans des situations , elle peut aussi vous obliger à quitter la France . Un recours est possible. Nous vous présentons les informations à connaître. d'éloignement d'obligation de quitter le territoire français préfet séjour irrégulier quitter la France dans un délai de 30 jours limitées sans délai

La réglementation selon que vous êtes obligé de quitter le territoire français ou . varie dans un délai de 30 jours sans délai

À noter

Certaines dispositions spécifiques à ne sont pas traitées dans cette fiche. l'outre-mer

La notion de départ volontaire implique que vous devez vous organiser en vue de votre départ. Mais vous devez absolument afin que la décision d'éloignement soit exécutée. partir avant le délai fixé

Vous êtes par l'OQTF si vous êtes dans l'une des suivantes : concerné dans un délai de 30 jours situations

  • Vous êtes en France (ou ) et vous n'avez entré irrégulièrement dans l'espace Schengen pas de titre de séjour

  • Vous êtes en France, mais vous y êtes (ou, si vous êtes dispensé de visa, vous êtes resté plus de 3 mois après votre entrée en France) entré régulièrement resté au-delà de la durée de validité de votre visa

  • Votre ou votre n'a ou vous a été récépissé de demande de titre de séjour autorisation provisoire de séjour pas été renouvelé retiré

  • Votre vous a été , ou n'a ou vous n'avez de rester en France titre de séjour retiré refusé pas été renouvelé plus le droit

  • Vous n’avez de votre titre de séjour et en France après la date de fin de validité pas demandé le renouvellement êtes resté

  • Vous pour et en France représentez une menace l'ordre public résidez depuis moins de 3 mois

  • Vous et en France . travaillez sans résidez depuis moins de 3 mois

À noter

Si vous êtes , que votre de protection a été le préfet doit prendre à votre encontre une OQTF. demandeur d'asile demande définitivement rejetée et que vous ne pouvez pas être autorisé à rester en France à un autre titre, dans un délai de 15 jours

La mesure est prise après vérification du droit au séjour, en tenant notamment compte de la durée de présence de l'étranger sur le territoire français, de la nature et de l'ancienneté de ses liens avec la France et des considérations humanitaires.

Attention

s'appliquent à l'OQTF prononcée contre un étranger ressortissant d'un et les membres de sa famille vivant en France avec lui. D'autres règles pays européen

si vous vous êtes mineur. Mais si vos parents font l'objet d'une telle mesure, vous pouvez être éloigné avec eux. L'administration ne peut pas vous obliger à quitter la France

Le délai d'exécution d'une OQTF est de . L'étranger doit respecter la mesure d'éloignement. 3 ans

La décision est prise par le de votre département (par le préfet de police, à Paris). préfet

Elle vous est et doit être argumentée sur le fond, c'est-à-dire exposer les fondements de la décision en droit et dans les faits. notifiée

La motivation n'est toutefois pas nécessaire en cas de refus de délivrance, de renouvellement ou de retrait de votre titre de séjour. La motivation contenue dans la décision de refus ou de retrait (qui est une décision différente de celle sur l'OQTF) suffit.

La décision fixe également le pays où vous serez renvoyé si vous ne quittez pas volontairement la France dans le délai fixé.

Vous pouvez consulter les principaux éléments de votre dossier. Renseignez-vous auprès de la préfecture pour connaître les démarches permettant l'accès au dossier.

Où s'informer ?

Où s'informer ?

Attention

Il n'est pas possible d'effectuer les démarches dans certaines sous-préfectures. Renseignez-vous sur le site internet de votre préfecture.

Vous avez pour partir de vous-même. 30 jours à partir de la notification de la décision

Vous pouvez demander une . aide au retour volontaire

À titre exceptionnel, le préfet peut prolonger ce délai si votre situation le justifie (ancienneté de votre séjour en France, scolarisation de vos enfants, etc.). Vous devez en faire la demande auprès du préfet qui a pris la décision.

À l'inverse, ce délai peut être supprimé par le préfet si votre situation change (par exemple, si vous risquez de prendre la fuite). Dans ce cas, une nouvelle OQTF sans délai vous est directement remise (à la préfecture ou par un policier notamment à l'occasion d'une ). retenue pour vérification de votre droit au séjour

Pendant le délai, le préfet peut exiger que vous vous présentiez en préfecture ou au commissariat ou à la gendarmerie.

Vous devez informer l'administration de vos démarches en vue de votre départ. Votre passeport ou tout autre document d’identité ou de voyage peuvent vous être retirés en échange d’un récépissé. Ce récépissé vaut justification d’identité et mentionne le délai accordé pour votre départ.

À la fin du délai de 30 jours, vous devez avoir quitté la France . par vos propres moyens

Si vous êtes toujours en France passé ce délai, vous pouvez être placé en ou . Le préfet vous une . centre de rétention assigné à résidence notifie interdiction de retour en France (IRTF)

C'est l'administration française qui organisera alors votre départ.

Vous êtes dans l'une des destinations suivantes : éloigné

  • (sauf si votre vie ou votre liberté y sont menacées ou si vous êtes exposés à la torture, à des peines ou traitements inhumains ou dégradants) Pays d'origine

  • en cours de validité Dernier pays qui vous a délivré un document de voyage

  • dans lequel vous pouvez être . Autre pays légalement admis

Vous pouvez contester l'OQTF en elle-même.

Vous pouvez en plus contester toutes les mesures annexes suivantes :

  • Refus de titre de séjour (parce que vous estimez que vous pouvez être régularisé)

  • Interdiction de retour en France (IRTF)

  • Décision fixant le pays de renvoi (par exemple, si vous estimez que vous courrez un risque dans ce pays).

Les délais varient selon que vous êtes ou en ou non. assigné à résidence rétention administrative

Si vous ne faites pas l'objet d'une mesure d'assignation à résidence ou de rétention, le délai pour . former un recours est d'1 mois

Un ne prolonge pas ce délai. recours gracieux devant le préfet ou un recours hiérarchique devant le ministre de l'intérieur

Le tribunal administratif a un pour se prononcer sur votre recours. délai de 6 mois

Vous devez former votre recours dans les qui suivent la de l'OQTF. 7 jours notification

Le recours est jugé en procédure spéciale accélérée par un juge unique, dans un délai de à partir de l'introduction du recours.  15 jours

Vous devez former votre recours dans les qui suivent la de l'OQTF. 48 heures notification

Le recours est jugé en procédure prioritaire par un juge unique, dans   à compter de la fin du délai de recours. un délai de 96 heures

Le recours doit être déposé auprès du tribunal administratif territorialement compétent pour la préfecture qui a pris la décision d'éloignement.

Si vous êtes placé en rétention ou assigné à résidence, le recours doit être déposé auprès du tribunal administratif dont dépend le lieu de rétention ou d'assignation. Il y a 2 exceptions :

  • Si vous êtes placé au centre de rétention de Metz, le recours doit être déposé auprès du tribunal administratif de Nancy.

  • Si vous êtes placé au centre de rétention n°3 du Mesnil-Amelot, le recours doit être déposé auprès du tribunal administratif de Montreuil.

Où s'informer ?

À savoir

Le recours à ce stade est , c'est-à-dire que vous ne pouvez pas être éloigné tant que le tribunal administratif l'examine. suspensif

La présence d'un avocat n'est pas obligatoire. Vous pouvez cependant être assisté par un avocat de votre choix ou demander au tribunal qu'il vous en soit désigné un d'office.

Où s'informer ?

  • Avocat
    Conseil national des barreaux (CNB)

À savoir

Vous pouvez bénéficier de pour payer vos frais d'avocat. l'aide juridictionnelle

Le tribunal administratif peut annuler ou confirmer la décision prise par le préfet.

Le tribunal administratif peut annuler l'OQTF ou une ou plusieurs mesures l'accompagnant.

  • S'il annule l'OQTF, toutes les autres mesures prennent fin (décision refusant le délai de départ volontaire, décision fixant le pays de renvoi et éventuellement interdiction de retour, placement en rétention ou assignation à résidence). La préfecture vous remet alors une autorisation provisoire de séjour, dans l'attente d'un réexamen de votre dossier.

  • S'il annule la seule interdiction de retour, votre éloignement peut se poursuivre, mais vous pourrez revenir en France avec un visa en règle.

  • S'il annule la seule décision fixant le pays de renvoi, vous pouvez être assigné à résidence.

Si le tribunal administratif confirme la décision du préfet, vous quitter la France. devez

Toutefois, si vous êtes dans l'impossibilité de regagner votre pays, une mesure d'assignation à résidence peut être prise.

Vous pouvez faire appel en cas de rejet de votre recours. Toutefois, l'appel ne suspend pas l'exécution de l'OQTF. Vous pouvez donc être renvoyé dans votre pays même si le juge d'appel ne s'est pas encore prononcé.

Le délai d'appel est d'1 mois à partir de la du jugement du tribunal. notification

Il doit être déposé devant la cour administrative d'appel dont dépend le tribunal qui a rendu la décision (la cour concernée est indiquée dans la notification du jugement).

Où s'informer ?

La décision vous oblige à quitter le territoire très rapidement, sans délai, à partir de la de la décision. notification

Vous êtes par l'OQTF si vous vous trouvez dans l'une des suivantes : concerné sans délai situations

  • Vous représentez une menace pour

  • Vous faites l'objet d'un ou de pour ou en raison du de votre demande refus de délivrance renouvellement de votre titre de séjour fraude caractère manifestement infondé

  • Vous risquez de . prendre la fuite

Vous devez quitter la France . immédiatement par vos propres moyens

si vous vous êtes mineur. Mais si vos parents font l'objet d'une telle mesure, vous pouvez être éloigné avec eux. L'administration ne peut pas vous obliger à quitter la France

Attention

s'appliquent à l'OQTF prononcée contre un étranger ressortissant d'un et les membres de sa famille vivant en France avec lui. D'autres règles pays européen

Toutefois, si vous êtes mineur. l'administration ne peut pas vous obliger à quitter la France

La décision est prise par le préfet, qui doit la motiver et fixer votre pays de renvoi.

Elle vous est remise à la préfecture ou par la police.

Vous pouvez, dans les meilleurs délais, avertir votre avocat, le consulat de votre pays d'origine ou une personne de votre choix.

Vous pouvez prendre connaissance des principaux éléments de votre dossier. Renseignez-vous auprès de la préfecture pour connaître les démarches permettant son accès.

Attention

L'OQTF sans délai de départ est automatiquement assortie d'une . Cette décision d'interdiction peut s'appliquer jusqu'à un délai de et en cas de menace grave pour, jusqu'à. Des circonstances humanitaires peuvent toutefois justifier que l'autorité administrative ne prononce pas d'interdiction de retour. interdiction de retour sur le territoire 5 ans l'ordre public 10 ans

Où s'informer ?

Où s'informer ?

Attention

Il n'est pas possible d'effectuer les démarches dans certaines sous-préfectures. Renseignez-vous sur le site internet de votre préfecture.

Vous devez quitter la France sans délai par vos propres moyens.

Si vous ne quittez pas la France, vous pouvez être placé en ou . centre de rétention assigné à résidence

C'est l'administration française qui organisera alors votre départ.

Vous êtes éloigné à destination d'un des pays suivants :

  • Pays d'origine (sauf si votre vie ou votre liberté y sont menacées ou si vous êtes exposés à la torture, à des peines ou traitements inhumains ou dégradants)

  • Dernier pays qui vous a délivré un document de voyage en cours de validité

  • Autre pays dans lequel vous pouvez être légalement admis.

Vous pouvez contester l'OQTF en elle-même.

Vous pouvez en plus contester toutes les mesures annexes suivantes :

  • Refus de titre de séjour (parce que vous estimez que vous pouvez être régularisé)

  • Interdiction de retour en France (IRTF)

  • Décision fixant le pays de renvoi (par exemple, si vous estimez que vous courrez un risque dans ce pays).

Les délais varient selon que vous êtes ou en ou non : assigné à résidence rétention administrative

Si vous ne faites pas l'objet d'une mesure d'assignation à résidence ou de rétention, le délai pour . former un recours est d'1 mois

Un ne prolonge pas ce délai. recours gracieux devant le préfet ou un recours hiérarchique devant le ministre de l'intérieur

Le tribunal administratif a un pour se prononcer sur votre recours. délai de 6 mois

Vous devez former votre recours dans les qui suivent la de l'OQTF. 7 jours notification

Le recours est jugé en procédure spéciale accélérée par un juge unique, dans un délai de à partir de l'introduction du recours.  15 jours

Vous devez former votre recours dans les qui suivent la de l'OQTF. 48 heures notification

Le recours est jugé en procédure prioritaire par un juge unique, dans   à compter de la fin du délai de recours. un délai de 96 heures

Le recours doit être déposé auprès du tribunal administratif compétent pour la préfecture qui a pris la décision d'éloignement.

Si vous êtes ou , le recours doit être déposé auprès du tribunal administratif dont dépend le lieu de rétention ou d'assignation. Il y a 2 exceptions : placé en rétention assigné à résidence

  • Si vous êtes placé au centre de rétention de Metz, le recours doit être déposé auprès du tribunal administratif de Nancy.

  • Si vous êtes placé au centre de rétention n°3 du Mesnil-Amelot, le recours doit être déposé auprès du tribunal administratif de Montreuil.

Où s'informer ?

La présence d'un avocat n'est pas obligatoire. Vous pouvez cependant être assisté par un avocat de votre choix ou demander au tribunal qu'il vous en soit désigné un d'office.

Où s'informer ?

  • Avocat
    Conseil national des barreaux (CNB)

À savoir

Vous pouvez bénéficier de pour payer vos frais d'avocat. l'aide juridictionnelle

Le tribunal administratif peut annuler ou confirmer la décision prise par le préfet.

Le tribunal administratif peut annuler l'OQTF ou une ou plusieurs mesures l'accompagnant.

  • S'il annule l'OQTF, toutes les autres mesures prennent fin (décision refusant le délai de départ volontaire, décision fixant le pays de renvoi et éventuellement interdiction de retour, placement en rétention ou assignation à résidence). La préfecture vous remet alors une autorisation provisoire de séjour, dans l'attente d'un réexamen de votre dossier.

  • S'il annule la seule interdiction de retour, votre éloignement peut se poursuivre, mais vous pourrez revenir en France avec un un visa en règle.

  • S'il annule la seule décision fixant le pays de renvoi, vous pouvez être assigné à résidence.

Si le tribunal administratif confirme la décision du préfet, vous devez quitter la France.

Toutefois, si vous êtes dans l'impossibilité de regagner votre pays, une mesure d'assignation à résidence peut être prise.

Vous pouvez faire appel en cas de rejet de votre recours. Toutefois, l'appel ne suspend pas l'exécution de l'OQTF. Vous pouvez donc être renvoyé dans votre pays même si le juge d'appel ne s'est pas encore prononcé.

Le délai d'appel est d'1 mois à partir de la du jugement du tribunal. notification

Il doit être déposé devant la cour administrative d'appel dont dépend le tribunal qui a rendu la décision (la cour concernée est indiquée dans la notification du jugement).

Où s'informer ?

Où s'informer ?

Textes de référence

Mise à jour le F18362

Cette rubrique est réalisée en partenariat avec www.service-public.fr

Recommander cette page

Dans la même rubrique

27 juillet 2011

Chèques-repas des bénévoles

Une association, sous réserve d’en avoir adopté le principe par délibération en assemblée générale, peut remettre à un bénévole des titres spéciaux de paiement ou chèque-repas (Apetiz, Up déjeuner, Swile, Pass restaurant, Ticket restaurant, (…)
27 juillet 2011

Frais engagés par les bénévoles

Comment effectuer le traitement comptable et fiscal des frais engagés dans le cadre d’une activité bénévole ?